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Auralyas , l'économie, les PME et leur organisation
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9 juillet 2009

Le métier de Consultant en FUSACQ

C’est un métier passionnant !

Il demande autant d’écoute que de rigueur.

Cerise sur le gâteau : non seulement il est transversal, mais en plus il est transversal sur deux, voire trois, entreprises !
En effet, le Consultant en M&A intervient sur l’acquéreur, mais également sur la cible, et sur l’entité résultante.

Comme d’habitude, nous ne parlons là ni de Finance ni de Ressources Humaines, domaines qui sont par ailleurs l’apanage de spécialistes.

Le Consultant en FUSACQ assiste l’acquéreur afin qu’il se prépare au mieux à l’opération de croissance externe.
Cela demande de nombreuses compétences :

  • Compréhension de la Stratégie d’Entreprise,
  • Maîtrise des différentes Stratégies de FUSACQ et de leurs impacts,
  • Connaissance approfondie de la Sociologie des Organisations,
  • Pratique de l’Organisation des Entreprises,
  • Maîtrise du fonctionnement d’une DSI (Direction des Systèmes d’information),
  • Grande expérience de l’Urbanisme des SI (Système d’Information),
  • Bonne expérience en Communication.

Bien sûr, il peut être fait appel à plusieurs consultants disposant de l’une ou de plusieurs de ces compétences.
Mais in fine, il faudra nécessairement un pilote disposant de ces compétences regroupées afin de rendre le tout cohérent.

Le Consultant en M&A doit intervenir sur les trois phases principales :

  • Préparation de l’acquéreur,
  • Analyse de la cible,
  • Déroulement opérationnel.

C’est lui qui permet au Dirigeant d’estimer au mieux les risques de l’opération, et de budgéter ce qui, en règle générale, n’est pas pris en compte lors de la levée de fonds.
Ne pas effectuer ces opérations est une des causes majeures d’échec des FUSACQ qui ont couté rappelons-le, 12.5 Mds € sur 2007-2008 en Europe.

Plus opérationnellement :

  • Lors de la phase de préparation, il permet à l’acquéreur de se mettre d’une part en position de réussir la M&A, et d’autre part, il lui permet de maximiser son capital immatériel. Ce qui dans l’avenir optimisera le coût de cession de l’acquéreur, par exemple au moment du départ en retraite du Dirigeant, qui se retrouve alors en position de cédant.
  • Il analyse la cible et détermine les risques et opportunités à acquérir la cible, en tenant compte des points de compatibilité, ou d’incompatibilité, des deux structures.
  • Enfin, il pilote la phase proprement dite du déroulement opérationnel de la FUSACQ.

Le Consultant en M&A peut également n’intervenir que du côté cédant. Dans ce cas, son rôle est d’aider le cédant à se préparer au mieux à un rachat.
Comme il va émettre des recommandations, et éventuellement piloter leur mise en œuvre, il permet ainsi de maximiser la valeur de cession de l’Entreprise.

Le Consultant en FUSACQ n’effectue jamais la mise en œuvre de ses recommandations, il se contente au mieux de les piloter.

En effet, s’il effectuait la mise en œuvre, il serait à la fois juge et partie, ce qui n’est pas un gage de bonne foi, ainsi que le comprendront aisément tous les Dirigeants qui lisent avec intérêt ce blog.

L.M.

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